Algérie 0 - 4 Egypte
peut battre pas l’arbitre !», «La tête haute malgré tout» ou encore «Coffi Codja 4 – 0 Algérie». Le paysage médiatique algérien est unanime au lendemain de l’élimination de l’Algérie : ses protégés n’y pouvaient rien face à l’homme en noir jeudi à Benguela. Opposés une nouvelle fois à l’Egypte, les Fennecs se sont fait étriller par une formation égyptienne des plus revanchardes (4-0). Si la maîtrise technique et collective des Pharaons a sauté aux yeux, c’est l’arbitrage de M.Coffi Codja Bonaventure qui soulève bien des interrogations. Sur un continent où les arbitres de haut niveau ne courent pas les rues, l’heure est à l’indignation en Algérie. Une fois de plus…
Un arbitrage made in Africa
Bien commencé pour très mal finir. Voilà comment on peut résumer en quelques mots l’arbitrage de cette 27e édition de la CAN. Après un premier tour plutôt propre, les hommes en noir ont littéralement perdu les pédales durant la phase finale. La Côte d’Ivoire lésée face à l’Algérie en quarts, M.Damon qui accepte un but sorti de l’imaginaire pour l’Egypte au même stade de la compétition et dernier exemple en date, M.Coffi Codja Bonaventure qui refait parler de lui (le Béninois a notamment oublié de siffler un penalty flagrant pour le Gabon face à la Tunisie lors du premier tour) jeudi lors de la demi-finale entre l’Egypte et l’Algérie. Pour cette rencontre couperet entre deux nations sulfureuses, la Confédération Africaine de Football a une nouvelle fois brillé par son incompétence. Réputée pour son laxisme, cette dernière a confirmé en désignant le controversé officiel béninois pour un match sur fond de tension.
Alors, qui est-ce M.Coffi Codja «Bonaventure» ? Badgé arbitre FIFA depuis 1994, le natif de Cotonou est au cœur de nombreuses polémiques en Afrique. On se souvient encore de ce but refusé pour le CS Sfaxien face au club égyptien d’Al-Ahly en finale de la Ligue des Champions africaine 2006. Deux années auparavant, c’était au tour de l’Etoile du Sahel de se faire «voler» au même stade de la compétition par M.Coffi Codja dit «Mésaventure» pour le coup. La Turquie lors du Mondial 2002 avait, quant à elle, refusé de se faire arbitrer par l’intéressé face au Costa-Rica. Malgré son lourd passé, les Fennecs n’y ont vu que du feu. Et on ne peut pas dire qu’ils n’auront pas été prévenus. La délégation camerounaise encore présente à Benguela n’a pas manqué de le faire : «Ne le laissez pas vous arbitrer, il va tout faire pour aider les Egyptiens, c’est le boy de Fahmy», ou encore «Il faut le menacer avant le match, sinon il fera des siennes, je suis vraiment pessimiste en apprenant que Coffi Codja arbitrera votre match face aux Egyptiens. Ne le laissez pas vous faire ce que Damon nous a fait !» A défaut d’être champion d’Afrique, le Cameroun peut se venter d’être visionnaire.
L’Algérie sort de ses gonds
Devant un homme complètement dépassé, la jeune équipe algérienne a purement et simplement explosé, tombant dans l’agressivité. Tout a commencé par une expulsion très sévère de Halliche, écopant de deux jaunes suite aux réclamations égyptiennes. Dans la foulée, Chaouchi n’hésitait pas à asséner un coup de tête à l’arbitre sanctionné par un simple jaune. Menée 2-0 et en infériorité numérique, l’Algérie finissait la rencontre à 9 suite à l’expulsion logique de Belhadj, coupable d’un tacle les deux pieds décollés d’une rare violence. Les Pharaons n’en demandaient pas tant et se chargeaient de finir le travail en inscrivant deux autres buts en toute fin de rencontre. Une fin de match houleuse où les Fennecs perdaient Chaouchi, auteur d’une semelle sur Gedo alors que l’action était arrêtée. Frustré, Rabah Saâdane en rajoutait une petite couche au terme de la rencontre : «Larbitre a expulsé gratuitement notre meilleur défenseur, cétait bien planifié avant. Il faut voir la réalité: le match, cest larbitre qui la fait basculer, cest clair et net».Beaucoup trop inexpérimentée, l’Algérie «new-look» n’a pas fait le poids face à la roublardise égyptienne. Un scénario cauchemardesque qui pourrait toutefois se révéler nécessaire à quelques mois de la Coupe du Monde. C’est en forgeant quon devient forgeron.
Une Egypte revancharde
Et l’Egypte dans tout ça ? Car si l’arbitrage frisait le ridicule, la prestation pharaonique de l’Egypte, elle, était de tout premier plan. Même si l’attaquant égyptien Emad Meteeb ne manque pas de rappeler qu’à 11 contre 8, tout était plus simple : «On a été plus chanceux que lors du précédent match. Si on gagne avec quatre buts, cest dû aux trois expulsions, avec une telle supériorité numérique, ça devenait plus facile». De son côté, l’entraîneur adjoint Chawki Gharib louait la stratégie adoptée tout en souhaitant bonne chance à l’Algérie en Coupe du Monde : «On a joué cinq matches dont trois contre des équipes qualifiées pour la Coupe du Monde, et on a gagné ces trois matches, en marquant dix buts. Cest grâce à notre stratégie, on sait comment négocier les matches et comment faire avec ladversaire (…) on souhaite bonne chance à lAlgérie en Coupe du Monde, elle représentera le monde arabe en Afrique du Sud. Nous sommes des frères, et ce nest pas pour un match de foot quon va couper nos relations avec des pays frères». Une petite avancée dans le «processus de paix» entre les deux pays.
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