Chiraz
A chiraz je décerne ce que la mer est incapable d’expliquer
Aux mouettes qui courent à travers ciel
A chiraz j’enchaine toutes les saisons
Et j’allume cet espace
J’appelle les chevaux
Tous les chevaux, à ses mains et je leur dirai : ne vous déchargez pas
Avant que je ne la voie là bas
L’infini la fixant du regard
O ! Poème ! Lis-tu celle qui m’habite
Qui ne cesse de nourrir l’âme de souhaits et de rayons de miel
Tous les oiseaux se taisent pour chiraz
Et écoutent….les chansons dansent sous l’effet de son sourire
A vous poètes, vos poèmes
A moi, chiraz qui m’éparpille dans les lettres
Et quand c’est mon hiver, son ombre m’assemble
A chiraz j’emprisonne le temps qui s’écroule dans mes pas
Chiraz a le visage de la joie et de la verdure
Elle a le visage désaltérant de l’amour
Le versement des ruisseaux…le chant de rossignols….la fertilité des épis
A chiraz la miséricorde de dieu
Et puisque tu es, mon enfant
Au dessus de tout ce qu’un mot peut imaginer
Au-delà des sens
Puisque tu es « chiraz »
Cela me suffit
Pour calmer les ouragans
Je t’aime dans les chuchotements de Fayrouz
Qui sirote le matin notre café
Et nous noie dans la joie
Je t’aime chiraz…passe moi la flute et chante,
Rends à notre demeure les couleurs de l’arc en ciel
Poème de : herzallah bouzid
Traduit par : benfdhila fatma
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