Anorexie mentale :
Maladie caractérisée par un refus systématique des aliments. Cette affection se rencontre surtout chez les jeunes filles entre 15 et 25 ans. Le prétexte avouée est presque toujours la peur d’engraisser.
Etymologiquement :
Au sens classique, l’anorexie (du grec, orexis, appétit, x privatif) se définit comme une perte de l’appétit liée a une altération de l’état général. Elle peut alors se présenter sous différentes formes de la simple inappétence ou du dégoût pour certains aliments au refus total de nourriture.
Définition :
Mais on entend en réalité par le comportement qui consiste à restreindre en fait de nourriture, ce comportement de restriction alimentaire étant d’ailleurs le seul fait observable.
L’anorexie mentale est un tableau clinique bien défini, illustrant clairement à quel point une affection somatique peut prolonger ses racines dans le psychisme.
Si le sujet présente des crises de boulimie, des vomissements et recours à des purgatifs. On différenciera l’anorexie de type « anorexie boulimée » de l’anorexie de type « restrictif ».
Suivant la classification internationale des maladies. Établie par l’OMS.
Comporte cinq critères :
- perte de poids ou chez les enfant incapacité à prendre du poids conduisant à un poids inférieur à au moins 15 % du poids normal ou escompte courte de l’âge et de la taille.
- Perte de poids provoquée par le sujet qui évite les aliments qui font grossir.
- Perception de soi comme étant trop grosse avec peur intense de grossir, amenant le sujet à s’imposer un poids limite faible à ne pas dépasser.
- Présence d’un trouble endocrinien diffus de l’axe hypathalamo-hypophysogonadine avec, aménorrhée chez la fille et perte d’intérêt sexuel et de puissance érectile chez le garçon.
• ne répond pas au critères A et B de la boulimie.
A= épisodes répétés d’hypophagie (au moins deux fois par semaine pendant au moins 3 mois) avec consommation rapide de quantité importante de nourriture au temps limite.
B= préoccupation persistants par le fait de manger avec désir intense au besoin irrépressible de manger.
D’une façon générale, l’anorexie mentale reste une pathologie remarquable par la richesse de son expression clinique.
D’une manière inconsciente ou délibérée, la jeune femme anorexique masque ses symptômes sous une apparence somatique.
La douleur vécue des anorexiques est réelle, elle contribue au retard du diagnostic et renforcement des défenses et risque de compliquées l’approche psychosomatique ultérieure.
L’anorexie mentale est probablement la maladie la plus emblématique de cette évolution de monde occidentale .c’est sans doute la maladie qui symbolise le mieux dépendance affection qui caractérise le fonctionnement psychique de beaucoup d’adolescents, des adolescent qui souffrent de ne pouvoir devenir leur propre bon parent, en capacité d’expérimenter la vie tout en se préservant.
L’anorexie mentale touche 1 à 2% des femmes, concerne essentiellement les jeunes filles adolescents, mais peut apparaître de l’age de 9 ou 10 ans. Les garçons sont moins touchés (9 anorexiques sur 10 sont des filles).
Il existe deux catégories :
- anorexie restrictive= diminution progressive de la quantité de nourriture ingéré.
- anorexie purgative= alternance de périodes de pulsions incontrôlables vis-à-vis de la nourriture, suivi d’un réaction déclenchée par la peur de grossir à l’origine de diverses pratiques néfastes.
Anorexie mentale (historique)
Vers 1500 Simone porta avait signalé un syndrome dont Morton en 1689 puis LASEGUE en 1873 firent une description complète et qu’on appela anorexie hystérique jusquà ce que Huchard, 1883, lui donne le nom d’anorexie mentale. Ce dernier que l’on doit d’avoir forgé l’expression anorexie mentale qui est le plus utilisée actuellement, Simmonds ayant décrit en 1914 un cas de cachexie avec atrophie du lobe antérieur de l’hypophyse, on admet pendant très longtemps qu’il existent un rapport entre la cachexie hypophysaire et l’(anorexie mentale. En fait une conduite de refus de s’alimenter, ce refus pouvant être total et prolongé jusquà entraîner la cachexie et la mort.
Le développement historique de cette maladies peut être divisé en quatre périodes =
- la première : englobe les premières études effectuées pour tenter d’établir une relation entre l’affection et certaine catégorie de processus suggestifs.
- La deuxième : la symptomatologie est la pathogenèse de ce syndrome clinique ont été plus clairement définis.
- La troisième : débute en 1914 avec la découverte de la cachexie hypophysaire par Simmonds.
- La quatrième : mets l’accent sur les recherches psychanalytiques et phénoménologie.
La première publication sur l’anorexie mentale est due à la plume de Porta.plus tard on arrive au terme = anorexie nerveuse.
C’est dernière années, en revanche, le tableau de l’anorexie mentale est devenu davantage un problème qui devient résoudre les psychiatres en s’efforçant d’en élucider la phénoménologie et d’en dégager la signification.
Dans l’histoire, il y a plusieurs personnages anorexiques celui de Catherine Bennincasa, qui vécut au XIV siècle (1347-1380), un autre cas célèbre est celui d’Elisabeth de Wittelabach, l’mperatrice d’Autriche-hongrie qui vécut au XIX siècle (1837-1898). Et Simone Weil (philosophe) et Audrey Hepburn (actrice) et plus récemment Karen Carpenter (chanteuse) du groupe « (thé carpenters » qui décida en 1984. kouldoun .
Les signes cliniques :
Le tableau clinique de l’anorexie mentale est caractérisé shematiquement par trois symptômes suivants :
= incapacité d’ingérer de la nourriture.
= amaigrissement et aménorrhée (il s’agit presque toujours de jeunes filles).
A cette triade s’ajoutent d’autres symptômes, telles =
S’accompagne d’un amaigrissement=
- suppression des règles (aménorrhée).
- L’anorexique exprime une révolte de sujet ambitieuse.
- Une constatation du milieu où grandit l’adolescence.
- Une révolte contre la féminité.
- C’est un essai de retarder le développement du corps féminin.
- Refus d’aliment comme possibilité de domination sur leur entourage dans un milieu ou insiste particulièrement sur la fonction alimentaire.
- Une altération de la perception de l’image de son propre corps.
- Un déni de la gravité de l’amaigrissement.
Les avis divergent quand à la pathogenèse de l’anorexie mentale.
Ils se fondent tantôt sur l’aspect somatique. Tantôt sur le coté psychique de l’affection.
Somatique :
Il y a hypothèse somatique voit la cause du comportement nutritionnel pathologique dans un trouble instinctuel qui provient de dyrégulation diencephalo- hypophysaires et est en rapport avec les crises endocriniennes pubertaires (syndrome diencéphalique) amaigrissement extrême et anorexie chez des enfants atteints de tumeurs diencéphaliques- les patients présentent un syndrome diencéphalique sont toujours euphoriques.
Psychique :
L’hypothèse à été émise que lors du passage de la pulsion nutritionnelle instinctive à la pulsion sexuelle au cours de la puberté, un troublé pourrait se manifester avec pour corollaire la disparition d’abord de besoin de manger puis de tous les instincts (phase d’<< anéantissement instinctuel d’après Balloni, les malades atteints d’anorexie mentale on une constitution psychiques particulière qui empêcher une adaptation rapide et profitable, et provoque chez les patients une attitude de défense à l’égard des perceptions physiques en particulier , elles supportent difficilement les sensations désagréables.
Mais le tableau classique décrit par Luségue est celui d’une jeune fille entre 12 et 20 ans qui présente la triade symptomatique de trois « a » amaigrissement, anorexie, aménorrhée.
L’amaigrissement est souvent spectaculaire, entre 25 à 50 % du poids initial avec fonte des réserves graisseuses et musculaires.
Il s’agit fréquemment d’une jeune fille qui a connu une période de prise de poids contre laquelle elle dit avoir voulu lutter.
L’aménorrhée (absence de règles sur trois cycles).
Certaines attitudes psychologiques sont particulièrement à l’anorexie, méconnaissance de la maigreur, désir de minceurs et peur de grossir, intérêt exagéré pour tout ce qui à la nourriture, stratégies de contrôle de lappetit
kouldoun zaraa
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