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UNIVERSITE ET CONSTITUTION-4è FORUM DU FUT

مراد رقيّة

2012-02-23 13:43:57

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«Université et Constitution» — 4e forum du FUT

Des libertés académiques à la neutralité de l’université

 L’association Forum universitaire tunisien (FUT) a organisé, hier, à Tunis, une rencontre-débat sur l’université et la Constitution. Cette rencontre intervient à un moment où le pays s’apprête à écrire sa nouvelle Constitution et suite à l’élaboration de huit projets de Constitution, proposés par diverses figures de la scène publique : le professeur Sadok Belaïd, spécialisé en droit constitutionnel et ancien doyen de la faculté de Droit de Tunis, le réseau Doustourna en la personne de son initiateur Jawhar Ben Mbarek, enseignant chercheur à l’université de La Manouba, l’Union générale des travailleurs tunisiens (Ugtt) et le parti Ennahdha. S’y ajoutent consécutivement les projets élaborés par le comité d’experts de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, le Pôle démocratique démocratique moderniste (PDM) et le Parti des travailleurs tunisiens (PTT).
Il faut dire, dans ce sens, que les projets de Constitution proposés versent globalement, à l’exception d’un seul qui ne s’attarde pas suffisamment sur la garantie de la liberté de création, dans le sens de la préservation des libertés académiques et la neutralité de l’université, en inscrivant ces principes dans le nouveau texte constitutionnel.
Dans ce sens abondent en tout cas les interventions de M. Chawki Gaddes, secrétaire général de l’Association tunisienne de droit constitutionnel, Mme Monia Ben Jemaâ, professeur de droit, M. Ahmed Souab, président de l’Union des magistrats administratifs (UMA) et Pr Sadok Belaid, ancien doyen de la faculté de Droit de Tunis. Ces experts et universitaires, qui ont animé cette rencontre, plaident tous pour un enseignement supérieur ouvert, soumis au principe de la pleine égalité à tous en fonction du mérite, conformément aux disposions de l’article 26.1 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Ils s’attachent également à préserver les missions essentielles des systèmes d’enseignement supérieur, à savoir : «Eduquer, former, entreprendre des recherches et, en particulier, contribuer au développement durable et à l’amélioration de la société dans son ensemble». Ces principes doivent être, comme ils le laissent entendre, préservés, renforcés et intensifiés.
Les intervenants observent, de surcroît, que l’enseignement supérieur est un moteur de développement culturel, social, économique et politique. D’où la nécessité d’œuvrer constamment à l’affiner, en fonction des avancées enregistrées sur le plan académique, pédagogique et didactique. 
Cela dit, tout le corps enseignant est appelé à soumettre toutes ses œuvres aux exigences de l’éthique et de la rigueur scientifique et intellectuelle, de manière à contribuer au «renforcement des fonctions prospectives et critique par l’analyse permanente des nouvelles tendances sociales, économiques, culturelles et politiques, dans l’objectif de donner lieu à un espace de prévision, d’anticipation et de prévention».
C’est pour ce genre d’enseignement constructif, privilégiant la création et l’innovation, qu’optent des experts et universitaires fermement attachés à la neutralité de l’université. Une université qui doit se contenter d’un rôle instructif, tout en restant à l’écart des calculs politiques. Ces principes ne peuvent être garantis, comme ils le pensent, sans une inscription claire dans la nouvelle Constitution.

Auteur : M.H.A 




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