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Le préservatif

kouldoun zaraa

2010-04-04 18:47:28

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le préservatif

Le préservatif

Présentation :
Cette article  explique l’utilisation du préservatif masculin (également appelé « condom » ou « capote »). Elle a pour but de vous aider à utiliser des préservatifs correctement, sans difficulté et vous protéger efficacement contre les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST).
Histoire de préservatif
L’usage du préservatif remonte à plusieurs millénaires.
Une statuette égyptienne vieille de 6.000 ans montre déjà un Égyptien muni d’un « étui » anti-contraceptif.
1350-1200 avant jésus christ
Au cours de la XIX dynastie (1350 – 1200 avant notre ère) le « préservatif » en lin était destiné à se protéger des maladies. Le « Deutsche Gesellschaft für Urologie » de 1911 montre une illustration d’un « fourreau Égyptien non contraceptif », utilisé par les chefs de tribu en tant que protection contre les infections, blessures et morsures d’insectes. Des fresques ornant différents tombeaux du temple de Karnac, bâti au cours de la 19ème dynastie, représentent un homme dont l’extrémité du sexe est recouverte d’un petit capuchon. Le sexe de certaines momies, toujours en Égypte, était enfermé dans de solides pochons leur assurant protection au royaume des morts. Il ne s’agissait sans doute pas là de préservatifs mais plutôt d’étuis protecteurs comme en utilisent encore les hommes de certaines tribus primitives pour se garantir des branches épineuses ou d’éventuelles piqûres d’insectes
100-200 de notre ére:
La première évidence de l’utilisation du « préservatif « en Europe remonte vers 100-200 de notre ère, sur des peintures pariétales à Combarelles (Dordogne) en France. Un dessin montrerait un homme et une femme faisant l’amour, et où le pénis de l’homme serait « protégé ».
Xème siècle de notre ère
L’existence du préservatif se précise autour du Xème siècle de notre ère en Asie. Les Chinois optent pour le papier de soie huilée et les Japonais connaissent sous le nom de Kabuta-gata, des accessoires fabriqués en écailles de tortues ou en cuir que l’on rangeait dans des « boîtes joyeuses ». Ces préservatifs pouvaient, grâce à leur rigidité, servir tout aussi bien de godemichés
Gabriel Fallope
C’est l’anatomiste et chirurgien italien Gabriel Fallopio (ou Gabriel Fallopius), plus connu sous le nom de Gabriel Fallope, né à Modène en 1523, qui est l’inventeur du « fourreau d’étoffe légère, fait sur mesure, pour protéger des maladies vénériennes ». Il a aussi conduit des essais sur 1.100 hommes utilisant le préservatif, aucun de ces hommes de Naples n’ayant été infecté par la « carie française » ou syphilis. Jusqu’à sa mort en 1562, ce chirurgien élève de Vesale, occupa à Padoue la chaire d’anatomie et de chirurgie; il fut surnommé l’Esculape de son siècle et fut appelé à soigner Jules II et François 1er. En 1564, la première publication connue concernant la description d’essais d’utilisation de préservatifs prophylactique est publiée sous le nom de « De morbo gallico ». Gabriel Fallopius, meurt deux ans avant la publication de so texte.
« De morbo gallico », dans le chapitre consacré à la « préservation contre la carie française » (la syphilis), mentionne à propos de cette invention : « Demum cum coiverit ponat supra glandem et recurrat præputium », phrase que l’on traduit souvent par « Seulement lorsqu’il aura des rapports, qu’il le place sur le gland et fasse revenir le prépuce ».
Mais de nombreux latinistes ont fait remarquer que « coiverit », futur antérieur, ne saurait se traduire que par « aura eu des rapports », et voilà donc notre premier préservatif devenu une simple compresse hygiénique, à utiliser « après coup », comme le futur pro-kit américain.
Quoi qu’il en soit, cette invention baptisée « gant de Vénus » par Shakespeare, peu fiable tant dans son étanchéité que dans son maintien,fut,semble-t-il, rapidement abandonnée et un certain Ranchin, au début du 17ème siècle, préfère donner ces conseils pleins de bon sens :
« Mieux vaut que l’on ne séjourne pas trop longtemps avec une femme gastée et que l’on soit diligent à laver et sécher le membre, car si l’on s’y endort longuement, il n’y a plus de remèdes. Enfin, le membre doit être droit et non pas mol et flasque, pour ce que, autrement, il boit l’infection comme une éponge et tout devient inutile ».
XVIIème Siècle, vers 1660.
Une des théories la plus répandue est celle qui dit que l’origine du mot préservatif serait son inventeur Monsieur Condom ou Conton, qui travaillait à la cour du Roi Charles II. Certains prétendent qu’il était médecin, d’autres colonel et que Charles II était tellement ravi de cette invention qu’il le fit Chevalier. Quoique cette histoire soit très drôle, on y attache en général peu de crédibilité. En France, c’est un roi de France (Louis XIV) qui les utilise dès le XVIIème siècle, malgré une loi qui rend passible de prison le fait de posséder ou de vendre des préservatifs. Une autre théorie dit que le nom est dérivé du mot latin « condus », qui veut dire « respect ». Ce préservatif, toujours constitué d’un boyau animal, n’est ni confortable, ni très sûr, ce qui fait dire à la Marquise de Sévigné, s’adressant à sa fille la Comtesse de Grignan : « c’est une cuirasse contre le plaisir, une toile d’araignée contre le danger «, aphorisme également attribué, un siècle plus tard, dans certains ouvrages, à la baronne de Staël, fille de Necker.
XIX siècle
Conçu à partir d’un intestin animal, ce préservatif français d’environ 20 centimètres et datant du début XIX siècle possède un galon de soie lui permettant d’être maintenu sur le sexe. Mais ce qui en fait une pièce historique à part entière demeure la scénette présente sur le préservatif : une religieuse désignant d’un doigt assuré, parmi trois ecclésiastiques en érection, son futur amant, annonce : « Voilà mon choix ! »
En membrane animale, les préservatifs pouvaient être réparables. Le texte suivant, datant de 1808, en est la preuve. « Si la membrane travaillée a été légèrement perforée, alors on bouche les trous en collant des lambeaux membraneux dessus et de pareils condoms sont souvent vendus sans garanties. On s’aperçoit de ces reprises à l’éclat particulier de la colle lorsqu’on examine la membrane du côté des retouches à l’intérieur de la capote. L’humidité détache souvent pendant le coït, les pièces collées sur les trous et la membrane même la mieux raccommodée peut alors se déchirer complètement au moment où sont intégrité importe le plus «.

Personne n’avait songé à discuter l’étymologie du substantif « Condom » lorsqu’en 1817, le médecin allemand Francois Xavier Swediaur, né en Autriche en 1748, affirma que ce nom de Condom était celui de l’inventeur de l’ustensile, le docteur Condom, médecin anglais du XVIIIème siècle. Ce Docteur Swediaur était célèbre; il était installé à Paris depuis les premiers jours de la Révolution, après avoir travaillé à Londres et publié de nombreux ouvrages en latin, en anglais et en français. Lié avec Danton, il se fit naturaliser français. Spécialiste des maladies vénériennes, son œuvre principale publiée en 1798 est un « Traité complet des maladies syphilitiques ».
Voici un extrait de son texte :
« Condom : nom d’un Anglais, inventeur de ces petits sacs destinés à préserver contre les suites d’un coït impur et qui ont gardé le nom (…).
C’est un nommé Condom qui a inventé les fameuses enveloppes ou gants, connus aujourd’hui en Angleterre par un usage très répandu sous le nom de condoms et à Paris sous celui de redingotes anglaises.
Ces petits sacs, qui réunissent à l’avantage de garantir parfaitement bien la partie celui de n’avoir aucune suture, se font avec de l’intestin cæcum des agneaux, lavé, séché et ensuite rendu souple en le frottant avec les mains, avec du son et un peu d’huile d’amandes.
Une telle découverte qui, par son utilité, mériterait à son auteur toute la reconnaissance des hommes éclairés, n’a fait que le déshonorer dans l’opinion publique, il a même été obligé de changer de nom … »
Il n’était pas question de refuser la version d’un aussi éminent spécialiste et l’histoire du Docteur condom fut adoptée par les encyclopédistes et auteurs de Dictionnaires : Pierre Larousse, Louis-Nicolas Bescherelle, Emile Littré … On sait aujourd’hui que ce docteur Condom n’a jamais existé ailleurs que dans l’esprit inventif de Swediaur.

Une autre version de l’origine étymologique du condom affirme que cette invention serait le fait des bouchers des abattoirs de la ville de Condom, au cœur du Gers (traversée par la rivière Baïse) qui eurent l’idée, grâce à des morceaux d’intestins d’animaux, de se prémunir contre les maladies vénériennes. Si les abattoirs, et donc les bouchers, étaient particulièrement nombreux dans la région, rien ne permet d’affirmer que ces derniers soient responsables de la découverte du mot ou de l’objet qui s’y rattache.

Le nom condom donné à ses fourreaux serait, en fait, la simple transcription du nom condum, choisi par les Anglais et provenant du verbe latin condere, qui signifie cacher, protéger.

En 1827, au Japon, le préservatif était connu en tant que Kawagata, ou Kyotai et était fabriqué en cuir. A côté de cela les Japonais utilisaient aussi des préservatifs en écaille de tortue ou en corne. Les noms de « Condom » et « Redingote anglaise » furent dans le langage courant remplacés par « Capote anglaise «, encore employée de nos jours. On le rencontre dès le Second Empire dans le premier vers de l’une des poésies de Théophile Gautier, publiées clandestinement à Bruxelles en 1864, sous le titre de « Parnasse satyrique du XIXème siècle ».
L’inusable.    Charles Goodyear & Thomas Hancock en couverture du livre de Charles Slack.
Le préservatif de caoutchouc est né lui après l’invention de la vulcanisation par Goodyear en 1839.
En 1843-1844, Goodyear et Hancock commence la production en masse de préservatifs fait à base de caoutchouc vulcanisé. La vulcanisation est un procédé qui rend le caoutchouc brut en produit élastique très résistant. Les préservatifs en caoutchouc du début du siècle étaient lavables et réutilisables. « … si l’on veut se servir d’un préservatif en caoutchouc à plusieurs reprises, il faut d’abord le choisir plus grand à cause de son rétrécissement et le laver dans une solution de sublimé et l’essuyer à chaque fois que l’on s’en est servi. Après une insufflation d’air pour s’assurer de son intégrité et de sa résistance et pour enlever les plis, on saupoudre le condom à l’aide de lyocopode acheté à la pharmacie ou de talc que l’on se procure chez le marchand de couleur, et après avoir tourné et retourné le condom dans cette poudre, on l’enroule sur deux doigts pour le conserver à l’abri de la lumière, de la chaleur et du froid excessifs. Il faut également préserver le caoutchouc du contact avec les corps gras (huiles, graisses, vaseline, paraffine), l’acide phénique, etc., qui le dissoudraient … « (Lip Tay, ouvrage de 1908 sur la préservation sexuelle).
Un certain Mac Intosh, britannique de son état et spécialisé dans la confection d’imperméables, se met à fabriquer industriellement en 1870 des capotes en caoutchouc appelées « feuilles anglaises ». Devant l’ampleur du succès, 80 ouvriers de l’usine s’affairent à confectionner, l’été, des ballons pour enfants et, durant l’hiver, des préservatifs. Un marché porteur, puisque Mac Intosh exporte deux tiers de ses capotes, les meilleures vers la Russie et l’Autriche, et, sans raisons apparentes, les moins faibles vers l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la France.
Premier préservatif en Latex
Vers 1880, le premier préservatif en latex est produit mais il faudrait attendre les années 1930 pour que son utilisation se répande.
Cette « officialisation » de la capote va donner des ailes à de nombreux opportunistes. C’est ainsi qu’apparaissent, en 1883 sur le marché Petticoat lane, en Angleterre, des boîtes de préservatifs arborant le visage de la reine Victoria ou celui du Premier ministre Gladstone. Naissent également, en France cette fois, des réclames pour des « vêtements imperméables à usage intime «, au sein de publications légères, voire grivoises. Ces magazines, aux titres évocateurs, Pour lire à deux, Le magazine de Paris, Le sourire (à ne pas confondre avec une autre revue du même nom, antérieure et humoristique), gardent toujours une colonne libre pour annoncer les nouvelles créations de Excelsior ou de la Librairie de la lune, maisons spécialisées dans l’ « hygiène «, ainsi que la sortie de leurs nouveaux catalogues de vente par correspondance destinés à ceux qui, trop timides, n’osent aller en pharmacie.
En 1887, cette appellation « Capote anglaise » apparaît dans le « Journal des Goncourt » à propos de Victor Hugo : « Léon Daudet, qui m’accompagne et qui a assisté à l’ouverture de la maison de Hugo, disait que les armoires étaient bondées de « Capotes anglaises » d’un format gigantesque … et que c’était gênant de les faire disparaître en la présence de Madame Charles Hugo … ! ».


La richesse et la diversité des produits de ces maisons n’ont rien à envier au catalogue de la célèbre et contemporaine Condomerie d’Amsterdam : préservatifs parfumés, aux formes et textures des plus surprenantes, avec réservoir – c’est une nouveauté en 1901 – ou bien rangés sous le double fond d’une honorable boîte de cigares de la Havane. N’oublions pas que ces préservatifs en « caoutchouc soie sans soudure «, qui portent les noms évocateurs de Crocodiles, Le rival protecteurs ou Le voluptueux, sont lavables !
N’en déplaise à notre sens de l’hygiène ainsi qu’aux fabricants actuels qui ne cessent de clamer que « le préservatif ne sert qu’une seule fois », la capote de la Belle Époque était garantie cinq ans ! On n’ose imaginer le moindre service après-vente pour ce type d’ustensile, ni la moindre réaction de clients contestant un vice de fabrication après trois années de tendre complicité.
Ainsi, après avoir été lavé, séché et talqué, à l’aide du Vérifior, « appareil nickelé, extensible, indispensable pour vérifier, sécher et rouler les préservatifs, 12 francs … », le préservatif attendait … la prochaine fois.
Au début du 20ème siècle existait aussi un préservatif féminin « Le Pratique » qui connu un franc succès. Entre-temps disparu pour renaître en 1992 sous le nom de « Femidon ».
Ces années 1900 voient la naissance des premier « bibis chatouilleurs », « porc-épics » et autres capotes aux extrémités fantaisistes. Aux même moment, deux sénateurs, Béranger et de Lamarzelle, tentent sans succès, d’interdire la fabrication des préservatifs.
Alors que Lettré, dans son Dictionnaire de médecin (1903), attribue toujours le condom à l’imaginaire docteur du même nom, apparaît l’appellation de « préservatif antiseptique » et disparaît l’utilisation du cæcum de mouton. Le latex le remplacera, concurrencé un moment par une tentative déposée le 11 octobre 1910 et qui connut son heure de gloire : le fish-bladder. Il s’agissait d’utiliser, comme préservatif, la poche à air qui permet au poisson de remonter à la surface de l’eau. Unique désagrément, pour lequel d’ailleurs on ne connaît pas d’explication précise, seuls les « fish-bladders » du poisson-chat et de l’esturgeon semblaient pouvoir contenter ceux qui ne souhaitaient pas prendre un risque de paternité. C’est également en ce début de siècle qu’un allemand, Richter, pense avoir trouvé une nouvelle explication au mot condom. Il viendrait, selon ses recherches, du mot perse Kendü (ou Kondü) qui serait un réceptacle, en intestin animal, utilisé par les paysans pour y entasser le blé. Cette proposition, fondée ou non, ne retint guère l’attention.
Publicité pour les préservatifs
en baudruche blanche.
Une deuxième révolution dans la production de produits en caoutchouc, dont le préservatif, est l’utilisation du latex liquide à la place du caoutchouc. Les techniques de production connaissaient également une évolution grâce à l’automatisation. Le premier à utiliser ces techniques était British Latex Products qui s’appellerait plus tard London Rubber Company.
Il est de nouveau interdit dans le cadre de la politique nataliste après la première guerre mondiale. Le 27 janvier 1920 est créé, par décret, un ministère de l’Hygiène, d’Assistance et de Prévoyance sociales avec, à sa tête, Jules-Louis Breton, partisan de la reproduction à outrance et créateur de la médaille de la famille française qui récompense les familles, très, nombreuses. L’Angleterre ne semble pas succomber aux diktats de la politique nataliste et les femmes anglo-saxonnes voient dans le préservatif une aubaine, une nouvelle forme de liberté, celle de choisir ou non sa grossesse. Leur argument est de taille : « Plus de femmes meurent durant leur grossesse que dans les mines. »
Il connaît en revanche un succès croissant aux Etats-Unis : les GI’s en emportent toujours dans leur paquetage. La fabrication des préservatifs n’est pourtant pas admise dans tous les États, la firme Youngs crée, en 1926, la marque « Trojan ». La société gagne la confiance des drugstores, qui, outre-Atlantique, font office de pharmacie, après que les préservatifs eurent été l’exclusivité des bars, billards et bureaux de tabac. « Trojan » devient une telle institution qu’elle est plagiée dès l’année suivante. C’est ainsi qu’une fausse « Trojan – bas de gamme » est mise sur le marché, ce qui amène un certain C. I. Lee à comparaître pour contrefaçon. Ce dernier se défend en prétextant que le nom « Trojan « n’est pas déposé et rappelle, ironiquement, que la fabrication des préservatifs est illégale dans une partie du pays. Prenant C. I. Lee à son propre jeu, le tribunal le déboute, rappelant qu’il n’y a justement pas de loi fédérale interdisant la fabrication de préservatifs et écarte par là même un décret d’interdiction d’Antony Comstock qui prévoyait des peines de prison à qui ferait la promotion du condom. Nous sommes alors en 1929, la crise économique bat son plein, ce qui n’empêche nullement les premiers distributeurs de préservatifs de voir le jour aux Etats-Unis, alors que le pourcentage de caoutchouc peu fiable présent sur le marché avoisine 50 %.
En 1930, la fabrication de latex liquide remplace le caoutchouc crêpe. Aujourd’hui encore, le latex liquide est à la base de la fabrication des préservatifs.
En 1932, une usine de préservatifs DUREX, spécialisée dans la technique relativement nouvelle du latex, est construite à Hackney.
Les fabricants se livrent, jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, à une « guerre des gangs « sans merci, au goût de délation, racket et insultes en tous genres. Cinq cent millions de préservatifs se vendront toutefois, en 1937, sur l’ensemble du territoire américain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le caoutchouc venant à manquer, « Youngs » investira 250 000 $ pour tenter, en vain, de réaliser un préservatif en nylon. La seule usine américaine de caoutchouc venait d’être bombardée à Pearl Harbour par les Japonais. Quatre mois plus tard, la fabrication de préservatif cesse. Pendant ce temps, les combats se poursuivent et les préservatifs font partie intégrante du paquetage des militaires américains, mais aussi allemands. La Grande Guerre avait servi d’exemple. L’impératrice Augusta-Victoria avait alors interdit la capote dans le paquetage militaire contre l’avis pourtant expert du général Von Bissing, et la syphilis avait ainsi désarmé de nombreux combattants. Durant le second conflit mondiale, mode d’emploi et textes sur l’hygiène furent joints aux préservatifs.

L’utilisation la plus étonnante du condom, durant cette période, se fera lors du débarquement américain baptisé « Opération Torch » à Alger, Oran et Casablanca le 8 novembre 1942, et le 6 juin 1944 en normandie. Couvrant le canon des fusils, le préservatif protège les armes du sable et de l’eau. Comble de la sophistication, cette « fleur au fusil « était le seul et le plus simple élément protecteur qu’il n’était pas obligatoire de retirer pour « tirer un coup « ! Mais ne soyons pas naïfs, les préservatifs avaient tout de même pour vocation de permettre aux soldats d’aller régulièrement « aux putes » avec une capote en pocheou, à défaut, un ensemble « pro-kit «, (coton et chlorure de mercure) à utiliser après coup, « après le coup » comme cela se disait à l’époque.
Les prostituées avaient, elles aussi, tout intérêt à se protéger car, victimes d’une maladie transmissible sexuellement, elles étaient punies, les militaires risquant quant à eux une mise à pied. Enfin, le préservatif servit aux marins de toutes les mers pour mettre à l’abri de l’eau rations alimentaires, allumettes ou cigarettes. L’idée fut reprise, plus tard, par les passeurs de drogue, appelés « fourmis « dans l’argot des professionnels. L’héroïne est enfermée dans de la cellophane, entourée de chatterton et enfilée dans une capote lubrifiée. L’ensemble séjournera dans l’anus du trafiquant durant son voyage.
En 1950, et essentiellement dans le sud des Etats-Unis, vingt-cinq mille distributeurs automatiques sont installés dans les toilettes publique ou station-services, remplaçant le plus souvent des distributeurs de lames de rasoir qu’il fallut adapter.
En 1957, le tout premier préservatif lubrifié est lancé au Royaume-Uni.
En 1961, la marque DUREX commercialise le premier préservatif lubrifié.
La France, n’autorise la publicité sur le préservatif qu’en 1987, sous réserve d’obtention d’un visa de la part de l’Agence de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, au même titre qu’un médicament.
Les années 1990, permettent aux nouvelles technologies une amélioration considérable du préservatif et la production de modèles beaucoup plus sophistiqués que ceux que connaissaient nos ancêtres. La dernière nouveauté est l’AVANTI de DUREX, fabriqué à partir d’un type de polyuréthane unique, le DURON, qui est deux fois plus résistant que le latex et permet d’obtenir un film plus fin afin d’augmenter les sensations.
XXIème Siècle.
Actuellement, le seul moyen contraceptif efficace pour l’homme et la femme, reste le préservatif. Mais ce dernier risque bien d’évoluer avec la mise au point en novembre 2000 par Michel Bergeron – Professeur à l’Université de Laval au Québec – d’un gel contraceptif inodore, incolore et imperceptible, protégeant contre les MST et même le virus du sida. Ce gel, baptisé « préservatif invisible », est composé de deux ingrédients : un gel polymère (liquide à la température extérieure, mais qui se gélifie à température corporelle) combiné d’un germe comme le sulfate de sodium laurylé. Pour l’instant, la méthode testé sur des souris a donné de bons résultats.
L’avenir nous dira si ce gel est applicable à l’homme.
FABRICATION DU PRÉSERVATIF
Préservatif en latex ou en polyuréthane, préservatifs lisses ou texturé, la fabrication d’un condom suit toute une séries d’étapes complexes et contrôlées.
Les débuts du latex : les préservatifs sont fabriqués à partir de latex naturel. Avant même que le latex n’arrive à l’unité de production, il subit toute une batterie de tests de contrôle afin d’assurer sa qualité. Une fois ces tests de contrôle qualité passés, le latex est transformé en une matière exploitable. Parce que le latex est une matière naturelle (très semblable au lait dans de nombreuses de ses propriétés physiques), il peut cailler ou tourner. Après l’adjonction de stabilisateurs, de conservateurs et d’agents vulcanisant, la qualité et la consistance du latex sont à nouveau vérifiées. Ce processus est connu sous le nom de « composition ».
Trempage dans le bain de latex : le latex ainsi composé est maintenu à température dans une cuve dans laquelle sont immergés des moules en verre. Lorsque les moules passent doucement dans les cuves, une couche presque invisible de film en latex adhère à leur paroi. Le revêtement en latex est alors séché à l’air filtré pour éviter la contamination atmosphérique. Après le séchage, les moules sont à nouveau trempés et séchés. A la fin du processus de « trempage », les extrémités ouvertes des préservatifs venant d’être moulés sont enroulées pour former une ceinture ou un petit bourrelet. Alors qu’ils sont toujours sur les moules, les préservatifs passent dans un four pour vulcaniser le latex. Les préservatifs passent dans un bain pour les décoller des moules avant d’être enlevés par des jets d’eau à haute pression. Ils sont alors séchés.
Lavage et rinçage : le film latex subit un certain nombre de lavages et de rinçages afin d’éliminer un maximum d’allergènes chimiques et protéiques permettant ainsi d’obtenir des produits à faible, voire très faible allergénicité.
Vulcanisation : les propriétés finales du latex, à savoir élasticité et résistance, sont obtenues par l’opération appelée vulcanisation qui s’effectue par le passage des formes enduites du film latex dans des fours de cuisson chauffés à une température s’élevant entre 50 et 120 degrés Celsius.
Lavage et démoulage : le film latex est à nouveau lavé puis ôté du moule (opération manuelle ou automatique).
Séchage et conditionnement unitaire : les préservatifs sont ensuite séchés, roulés et enduits d’un lubrifiant. Ils sont conditionnés à l’unité sous sachet soudé, par fermeture thermique.
Contrôle : les préservatifs subissent des tests électroniques, puis des échantillons sont prélevés dans chaque lot pour un contrôle qualité. Ils sont remplis de 300ml d’eau et suspendus pendant trois minutes. La moindre fuite de liquide est observée en enroulant les préservatifs dans du papier buvard. Au moindre défaut, le lot entier est rejeté et mis au rebut. D’autres échantillons sont prélevés afin d’en vérifier la taille et l’épaisseur. Certains de ces échantillons sont vieillis artificiellement en les soumettant à des températures élevées, afin de s’assurer de leur qualité à la fin de leur cycle de vie de 5 ans.
Tests supplémentaires : le « Test de Gonflage » est sans doute le plus impressionnant : il s’agit d’un test d’élasticité et de résistance consistant à gonfler un préservatif jusqu’à ce qu’il atteigne son point de rupture. Habituellement, un préservatif peut contenir 40 litres d’air, l’équivalent de 26 bouteilles d’eau de 1,5l, avant d’éclater.
Conditionnement du produit fini : selon la demande, les préservatifs sont emballés par boites de 3, 4, 6, 12, 24, ou 54, voire même sous pochettes individuelles. Une fois conditionnés dans leur emballage collectif, les préservatifs sont ensuite placés dans des boites de regroupement de 120 ou 144 unités selon les références. A ce stade, ils peuvent enfin etre commercialisés auprès des différents circuits de distribution.
MODE D’EMPLOI DU CONDOM
Le préservatif est l’unique moyen de protection contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) et notamment le VIH. Le préservatif est aussi un moyen de contraception. A l’inverse, la pilule contraceptive ne protège ni du VIH, ni des autres MST. Alors pour avoir l’esprit tranquille et prendre un maximum de plaisir, utilisez-le lors de vos rapports sexuels avec pénétration et lors de vos rapports bucco-génitaux.
Pour ceux qui sont allergiques au latex, il existe des modèles en polyuréthane ou appauvris en latex et pour ceux qui croient que le condom réduit les sensations, essayez les modèles texturés ou anatomiques.
Attention, le préservatif n’est pas efficace à 100 % car il peut notamment se déchirer ou glisser. Suivez donc bien les conseils ci-dessous pour un maximum de protection.
Utilisez impérativement un préservatif conforme à la norme européenne EN 600 et revêtu du label CE. Pour un gage de qualité supplémentaire, préférez un condom également conforme à la Marque NF (norme française).
Conservez toujours vos condoms dans leur emballage individuel d’origine.
Stockez vos préservatifs dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière directe du soleil.
Lisez attentivement les instructions figurant sur la notice d’utilisation (ouverture, pose, retrait).
N’utilisez jamais un préservatif dont la date de péremption serait dépassée.
Evitez une mise en place avec des ongles cassés, des bagues afin de ne pas détériorer le latex.
Ne placez jamais deux préservatifs l’un sur l’autre : le frottement des deux réduit la résistance du latex et accroit les risques de rupture.
Si lors de la pose, le condom ne se déroule pas correctement ou est mis à l’envers, changez-le.
Consultez votre médecin ou votre pharmacien concernant la compatibilité des préservatifs avec les remèdes prescrits ou en vente libre, destinés à etre appliqués sur le pénis ou à l’intérieur du vagin, car ils peuvent endommager le préservatif.
Utilisez toujours un gel ou un lubrifiant à base d’eau ou à base de silicone : les autres produits notamment la vaseline, les corps gras ou les antiseptiques ne sont pas compatibles avec le latex.
Mise en place du préservatif sur le pénis
Le préservatif doit être mis en place quand le pénis est en érection, avant tout contact entre le pénis et le corps de votre partenaire.
Ouvrez délicatement l’emballage individuel pour éviter d’endommager le condom. Vérifiez toujours que la partie à dérouler se trouve à l’extérieur.
Pincez l’extrémité du réservoir afin d’en chasser l’air (un excès d’air emprisonné dans le préservatif pouvant causer sa déchirure).
Placez le préservatif sur le pénis en érection avant toute pénétration et déroulez-le en maintenant le réservoir. Serrez le bout du préservatif entre le pouce et l’index pour chasser l’air. En serrant toujours le bout du préservatif, utilisez l’autre main pour le dérouler le long du pénis.
Retirez-vous immédiatement après l’éjaculation en maintenant le préservatif à la base du pénis. Attendre de s’être complètement retiré avant d’enlever le préservatif. Eviter tout contact du pénis et du condom avec le corps du partenaire.
Jetez le condom usagée dans une poubelle (et non dans les toilettes), après l’avoir noué et enveloppé dans un papier. N’utilisez un préservatif qu’une seule fois, même à l’occasion de rapports successifs.
GUIDE D’ACHAT DE VOS CAPOTES
Premier commandement, n’utilisez que des préservatifs qui portent la marque CE ou NF parce qu’ils ont subis des contrôles réguliers et répondent à des normes très strictes : dimensions, volume, pression à l’éclatement, résistance à la traction, absence de perforation, stabilité des couleurs. Ne faites confiance qu’aux marques qui respectent ces normes.
Après, chacun choisi en fonction de ses envies et de son budget. Sachez qu’il existe des préservatifs pour toutes les bourses de 15 cents (condomi naturel) à plus de 1,50 euro (durex avanti) l’unité. Pensez aussi au préservatif féminin (fimidom)  pour une protection différente.
Les classiques : c’est le préservatif de base, avec réservoir et normalement lubrifié. Condomi Natural est le condom la moins chère du marché (15 cents) mais tout aussi fiable. Il y a aussi Durex Jeans, plus cher mais très agréable.
Les supers lubrifiés : idéal pour les pénétrations difficiles ou les premières fois, les condoms Manix Super sont un bon plan.
Les confortables : plus galbés à l’extrémité, le condom serre moins le gland pour plus de confort et de plaisir. Hot Rubber Classic est anatomique en plus d’avoir toutes les qualités de base.
Les grandes tailles : pour ceux que la nature a mieux doté, il est aussi plus facile à enfiler pour tous les autres. Manix King Size ou DUREX Comfort XL s’adaptent à toutes les tailles de pénis.
Les colorés : pour etre bien vu avant et après. Essayez Contex Black Rose tout noir et opaque … Et aussi Condomi Green, vert pour des rapports martiens !
Les gourmands : les condoms parfumées ont une odeur discrète et un go ? réable en bouche. Hot Rubber Sweet à la fraise ou un mix exotique d’orange, de menthe, de banane et de fraise avec Durex Tutti Frutti.
Les sensations : nervuré ou texturé, le condom avec un maximum de sensations pour les deux partenaires. Durex Pleasure Max, Manix Xtra Pleasure offrent différentes sensations.
Les retardants : légèrement enduit d’anesthésiant local (benzocaine) ou de forme spécifique, ces condoms retardent l’éjaculation. Durex Performa pour l’anesthésiant et Manix Endurance pour une forme étudiée.
Les anti-allergiques : allergiques au latex mais pas au sexe, vous pouvez utiliser des préservatifs en polyuréthane ou appauvri en latex. En plus le polyuréthane laisse mieux passer la chaleur corporelle et est plus résistant, le préservatif est donc plus fin pour plus de sensations. Durex Avanti (polyuréthane) et Manix Crystal (appauvri en latex) résolvent tous les problèmes !
Le tout-compris : Terpan Duelis, propose un préservatif NF avec sa dose de gel lubrifiant intégré. Pratique et efficace.
Le préservatif féminin : Femidom, la nouvelle protection, pour vous mesdames. Il peut-être posé longtemps avant le rapport et n’impose pas le retrait immédiat après l’éjaculation. A essayer !


QUESTIONS FRÉQUENTES
Les réponses à toutes les questions que vous posez sur le préservatif
Comment choisir la bonne taille de préservatif ?
Le mieux est d’essayer plusieurs modèles de marques différentes afin de trouver la taille et surtout la forme de préservatif qui vous convient le mieux. Le préservatif doit épouser parfaitement la forme du pénis et ne pas faire de plis.
Quelle est la taille standard des préservatifs ?
Les préservatifs standards ont une longueur d’environ 180mm et une largeur de 52mm. Cette taille convient à la plupart des pénis, même ceux dont la taille est inférieure à 180mm, il suffit de dérouler le préservatif à la bonne longueur. Pour les verges généreuses, toutes les grandes marques proposent des préservatifs King Size. Pour les sexes vraiment plus petits ou plus fins, si aucun préservatif ne convient, il y a la solution du préservatif féminin à faire porter par votre partenaire.
Quelles sortes de préservatifs existe-t-il ?
Il existe de nombreuses sortes de préservatifs. Le préservatif standard est transparent et lubrifié. Il existe également des préservatifs avec revêtement spermicide, extra résistants, extra fins, colorés, nervurés et retardant. Suivez notre guide d’achat sur notre site.
Peut-on utiliser un préservatif deux fois de suite ?
JAMAIS. Un préservatif ne doit être utilisé qu ? une seule fois ! Quand il est usagé, le préservatif devient trop fragile et risque la rupture au prochain rapport : le risque de grossesse ou de transmission de maladies sexuellement transmissibles est trop élevé.
Pourquoi les préservatifs ne sont-ils pas meilleur marché ?
Il faut poser la question aux fabricants :-) Plus sérieusement les préservatifs sont des produits médicaux de haute qualité, fabriqués à partir de latex naturel soumis à un processus complexe. La boutique en ligne CondoZone propose le préservatif à 15 centimes. Et certaines associations distribuent également gratuitement des préservatifs.
Les préservatifs sont-ils vraiment tous contrôlés ?
Oui. A partir du moment ou figure sur l’emballage du préservatif le label NF ou CE, alors celui-ci a subit des controles et tests de qualité. Allez jeter un œil sur la visite guidée pour découvrir le processus de fabrication et de contrôle des préservatifs. Et on le répète encore une fois, utilisez uniquement des préservatifs portant la mention NF ou CE.
La couleur et le go ? isent-ils à la qualité des préservatifs ?
Non. Tous les préservatifs arborant le sigle NF ou CE sont soumis aux memes tests de qualité, qu’ils soient roses, bleus ou verts, à la fraise, à la banane ou naturel. L ? utilisation de préservatifs structurés ou colorés ne représente donc aucun risque particulier.
À partir de quel age peut-on acheter des préservatifs ?
Il n’y a pas de limite d’age pour l’achat de préservatifs. Au contraire : quelqu’un qui achète des préservatifs démontre qu ? il agit de façon responsable – et cela à n’importe quel age.
Ou peut-on acheter des préservatifs ?
De nos jours, on trouve des préservatifs presque partout. Dans les drogueries, les grands magasins, les supermarchés, les pharmacies, les distributeurs automatiques et, bien évidemment, sur Internet.
Comment utilise-t-on un préservatif ?
Vous trouverez le mode d’emploi détaillé sur notre site, mais aussi dans chaque paquet de préservatifs



Avant, choix du préservatif :
Vérifier la date limite d’utilisation et la présence de la marque CE (Norme de qualité de la Communauté Européenne, avant les préservatifs portaient le label NF).
Un préservatif doit se conserver à plat, dans un endroit sec et frais.
Pose du préservatif :
Déchirer l’emballage sur un côté, à la main (ne pas utiliser les dents ou un objet tranchant, ciseaux ou couteau), en s’assurant que le préservatif à l’intérieur n’est pas déchiré (attention aux coups d’ongles, aux mouvements brusques).

Retirer délicatement le préservatif.
Mettre le préservatif en place quand le pénis est en érection, avant tout contact entre le pénis et le corps du partenaire.
Le liquide émis pendant les préliminaires sexuels peut contenir du sperme et des germes contaminant.
L’air à l’intérieur du préservatif peut provoquer sa rupture. Afin de l’éviter, serrer le bout du préservatif entre le pouce et l’index pour chasser l’air et placer le préservatif sur le pénis en érection.
S’assurer que la partie à dérouler est à l’extérieur. Dérouler le préservatif jusqu’à la base du pénis, comme on enfile un bas.

S’il ne se déroule pas bien, ne forcez pas, vous l’avez sûrement posé à l’envers, jetez-le et prenez-en un autre.



Après l’éjaculation :
Dès la fin du rapport (éjaculation), et avant la fin de l’érection, se retirer en tenant le préservatif à la base du pénis.

Jeter le préservatif à la poubelle après l’avoir noué.

Ne jamais réutiliser un préservatif. Pour chaque rapport en utiliser un nouveau.

Autres conseils :
Utiliser le préservatif pour la première fois ne facilite pas les choses, aussi, il est préférable de se familiariser avec le préservatif avant, en l’essayant tout seul.

Les préservatifs sont généralement déjà lubrifiés; on peut ajouter un gel lubrifiant à base d’eau (vendu en pharmacie, grande surface, etc), mais surtout pas de lubrifiant gras (vaseline, …) qui alterne le latex et peut rendre celui-ci poreux
En cas d’accident

Lors de mon dernier rapport, il y a un jour, le préservatif s’est déchiré que dois-je faire ? Merci de me répondre en urgence.
Il y a effectivement urgence ! Il faut prendre la pilule du lendemain qui est délivrée dans les pharmacies, sans ordonnance. Cette pilule se prend en une ou deux prises, suivant les marques, et sont efficacité est d’autant plus grande que la prise se fait rapidement après le rapport sexuel. L’efficacité est de l’ordre de 95 % si la prise a lieu sous 24 H et 85 % dans les24 à 48H.

Si le préservatif se déchire pendant le rapport ou que vous n’avez pas pu en faire usage, et qu’il y a présence de sperme dans l’anus ou le vagin, ne pratiquez pas de lavement avec un désinfectant, car ce type de produit est trop agressif : en irritant la muqueuse, ce geste pourrait augmenter le risque de contamination. Préférez un lavement à l’eau tiède En cas de contact de liquides contaminant (sang, sperme, sécrétions vaginales) avec une plaie, rincez-la à l’eau tiède et désinfectez-la avec de la bétadine, de la liqueur de Dakin achetée récemment, ou un autre produit désinfectant.

S’il y a eu risque de contamination, vous devez contacter le plus tôt possible (dans les 48 heures), un service d’urgence ou une consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) qui pourra évaluer avec vous le degré du risque encouru et les mesures à prendre. Un traitement d’urgence est actuellement possible pour tenter d’éviter la contamination.


IST les infections sexuellement transmissibles
Les nombreux germes responsables des IST. Se transmettent surtout par voie sexuelle, mais aussi par voie non sexuelle : contamination materno-fœtale ou transmission par voie sanguine (pour les virus de l’herpes, du sida, de l’hépatite B ou C). Les autres modes de contaminations sont beaucoup plus rares : salive, contact bucco génital, objets ou linge de toilette souillés, piscine, sauna.
Parmi les micro-organismes les plus fréquemment rencontrés :
Micro-organisme à transmission sexuelle peu fréquente : Le candida albicans (qui est responsable de mycose), le virus de l’hépatite C, le gardnerella vaginalis et les bactéries anaérobies.
Micro-organisme à transmission aussi bien sexuelle et non sexuelle : le mycoplasme, le virus de l’hépatite B ainsi que le virus du sida.
Micro-organisme à transmission presque exclusivement sexuelle : Le gonocoque, le virus de l’herpès, le chlamydia, le trichomonas, le virus responsable des condylomes et le tréponème responsable de la syphilis.
kouldoun

 

 




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