مواضيع اليوم

لنطالب جميعا بمحاسبة عبد السلام جراد وعصابة المكتب التنفيذي

مراد رقيّة

2011-11-15 18:00:45

0


Tunisie. Au nom des travailleurs, Jrad se remplissait les poches PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 15 Novembre 2011 12:05
 

Celui qui est en train d’inciter les travailleurs à faire grève n’est autre qu’Abdessalem Jerad, secrétaire général de l’Ugtt, dont le dossier est noirci par des affaires de malversation sous le règne de son ami Ben Ali.


Abdessalem Jerad, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs tunisiens (Ugtt) depuis 1983, est parmi ceux qui ont largement profité de l’ancien régime. Son nom (avec des documents à l’appui) figure dans le rapport publié par la Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation (Cnicm).

Ce militant syndicaliste était, souvenons-nous, parmi les derniers hommes à serrer la main de l’ancien président, avant sa fuite le 14 janvier à Djeddah. Ce dernier le gratifiait avec des enveloppes, des services et des largesses de seigneur, murmure-t-on du côté du Cnicm. Et M. Jerad renvoyait l’ascenseur. En témoignent ses nombreuses déclarations en faveur du dictateur. Tel cet extrait de l’une de ses déclarations, publiée en 2009 par l’agence Tap et repris par tous les journaux tunisiens : «Abdessalem Jrad a d’autre part mis en exergue la volonté du Président Ben Ali de faire avancer à pas sûrs le processus démocratique, de répandre l’esprit de modération et de tolérance et de consolider les valeurs de modernité et d’ouverture. Il a indiqué que l’Ugtt a réussi, à la faveur de la pertinence et de la clairvoyance des orientations du Chef de l’Etat, à préserver la Tunisie des troubles qui menacent la stabilité de nombreux pays dans le monde».

Aujourd’hui, l’homme risque gros et ça le dérange d’être épinglé et jugé par le prochain gouvernement. Est-ce pour cette raison qu’il incite actuellement les travailleurs à manifester, à multiplier les sit-in et à paralyser le système économique du pays ? Est-ce aussi pour détourner les regards de ses anciennes pratiques ? De ses crédits à des taux de remboursement très symboliques, et autres faveurs du Palais de Carthage. 
Tôt ou tard, tous ceux qui ont profité de l’ancien régime devront rendre compte à la justice. D’ailleurs, tous les collaborateurs de Ben Ali sont en train de tomber l’un après l’autre comme des feuilles d’automne.

Les travailleurs doivent aussi comprendre que certains de leurs leaders syndicaux étaient beaucoup plus soucieux de se remplir les poches que de défendre leurs intérêts.


 




التعليقات (0)

أضف تعليق


الشبكات الإجتماعية

تابعونـا على :

آخر الأخبار من إيلاف

إقرأ المزيــد من الأخبـار..

فيديوهاتي

عذراً... لم يقوم المدون برفع أي فيديو !