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« Le Cercle des poètes disparus » :

مجرد أغنية

2009-04-04 21:05:23

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« Le Cercle des poètes disparus » :
Déchirement au pluriel


Dans le cadre de ses activités cinématographiques, pour l’année 1994, le ciné-club de Khouribga a projeté, le 14 décembre, son premier film intitulé « Le Cercle des poètes disparus » du réalisateur australien Peter Weir.

Ce film met en scène le thème du déchirement du corps au pluriel, vu qu’il s’agit d’une classe d’élèves, et ce entre l’espace de l’institut- partant de l’institution- et un espace extérieur. En effet, le premier est présenté comme un lieu favorable du discours doxologique (idéologique ou moral) : éducation prise en charge par certains maîtres, le directeur et les parents d’élèves. Le second, il est para-doxologique, dans la mesure où la caverne et le théâtre sont cela même qui fait « absenter » les détenteurs du discours castrateur.

Autrement dit, la caverne est fort symbolique, en ce que la clôture et la mi-obscurité représentent une sorte de descente abyssale dans l’inconscient des élèves, et où les interdits sont actualisés : la poésie « oubliée » et la musque, le tabac et la femme. Ces formes de plaisir permettent au corps de s’exprimer et s’exhiber.

En plus, le théâtre est également le lieu par excellence de la mise en du corps, grâce à la gestuelle, à la prise de parole et à la communication avec autrui : la maîtresse et le public.

Et la transition de l’espace oppressif à l’espace libérateur est assurée par un professeur anti-conformiste et mordu du verbe dont il dit, lors d’une séance en classe : « il a le pouvoir de changer monde ».

Or, ce changement – ou plutôt cette mue- est loin d’être sans sacrifice, car il a coûté la vie d’un élève, qui s’est donné la mort en se servant du revolver de son père. C’est d’un rapport de substitution qu’il s’agit ici.

Etre ou ne pas être, telle est, semble-t-il, la question que pose le corps, face à toute forme de morale qui a tendance à tout rationaliser, y compris les désirs et les ambitions du sujet/citoyen.

 

 


Bouchta FARQZAID

AL BAYANE, culture, 3/1/1993, p. 6
 




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