C’est une conviction, à présent, que d’avancer que si on aime la vie, non seulement on va au cinéma, mais surtout on en fait. Telle semble être la devise du Festival des Arts, qui s’est déroulé du 21 et 23 mai, et organisé par la délégation de l’Education nationale de Khouribga, sous le thème « Les Arts éducatifs au service du Civisme». Musique, peinture, théâtre et cinéma y étaient les axes principaux.
A cet égard, sept courts métrages ont été sélectionnés à la compétition finale :
« Lahrigh » Z. Driss
« Trouble de mémoire » de Abdel kébir Chmaiti
« Epoux d’Ishtar » de Mohamed Hassoun
« Au bout de la chute » de
« Kilomètre 5 » de Mohamed Kouiess
« Photogénique » de Mourad Bitil
« Extra-ordinaire » de Mohamed Onk
La première remarque qu’il est aisé de faire, c’est que ces différents films témoignent d’un investissement épatant du côté des équipes ayant présidé à leur réalisation. Nonobstant les faiblesses que l’on peut déceler au niveau technique (scénario, réalisation, montage…), ces courts métrages mettent en scène des thèmes variés qui ne touchent pas uniquement à la chose éducative, mais aussi à l’imaginaire collectif, en général : la scolarisation, l’handicapé et l’école, la drogue, la migration clandestine, la politique et l’Etat, et l’aliénation.
Un jury composé de trois critiques s’est chargé d’évaluer et surtout d’encourager les futurs artistes à travers des mentions et des prix, qui se présentent comme suit :
Une mention spéciale à la future réalisatrice pour son film « Au bout de la chute » (une seule femme, c’est trop peu !)
Une mention en ex æquo à deux acteurs principaux dans les deux films « Photogénique » et « Epoux d’Ishtar »
Premier prix : « Epoux d’Ishtar » de Mohamed Hassoun
Deuxième prix : « Kilomètre 5 » de Mohamed Kouiess
Troisième prix : « Photogénique » de Mourad Bitil
Ce même jury a rédigé un rapport très détaillé qu’il a soumis au comité d’organisation, et dans lequel il a mis l’accent sur les points dont il faut tenir compte pour la prochaine édition. Ils se résument ainsi :
En somme, ces festivals sont fort utiles, en ce qu’ils montrent clairement que la mission de l’Ecole marocaine est encore possible : expression, formation, démocratie, civisme, liberté…
Beaucoup de signes réunis sont prometteurs pour les éditions à venir.
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